Topographie n°1

Topographie n°2

 

X= 782.10

Y= 2102.40

Z= 305 m

FICHIER : 69-***-**

 

ACCES :

Bien que la cavité s'ouvre sur la commune de Morancé, par commodité l'itinéraire est plus pratique à expliquer par la commune voisine de Charnay.
    De Charnay en direction de Marcy-sur-Anse par la route des Crêtes, la D70. A mi-distance de ces deux villages une petite route descend sur Morancé. Laisser les véhicules au Carrefour des quatre petites routes du lieu dit "Les Beluises". Une carrière se situe sur le bord gauche de la route.
    De là emprunter le talweg qui longe une vigne et qui s'enfonce dans la forêt en contre bas. Il faut suivre ce petit vallon sur une distance d'environ 30 m (plein Est) puis obliquer au Nord dans les buissons qui bordent la clairière et monter dans cette forêt de buis et de chênes sur une vague sente.
    Cette trace devient alors de plus en plus précise au fur et à mesure qu'elle grimpe en direction d'une maison construite sur le piton rocheux. A quelques mètres de celle-ci et en contre bas, la belle entrée s'ouvre.

HISTORIQUE :

    La grotte des Sarrasins est de loin la cavité du Beaujolais qui a fait couler le plus d'encre. Les archives les plus anciennes mais aussi les plus énigmatiques mentionnent la présence de cette cavité sur la commune de Morancé. Elle est appelée tantôt Grotte de la Sarrasinière, de la Sarrasine, de la Sarrasinière (ARIAGNO ; MEYSSONNIER, 1985) ou la Grotte des Sarrasins, appellation locale.
    Sa situation reste elle aussi dans le flou. Elle est souvent mentionnée sur la commune voisine : Charnay, dont les frontières n'étaient peut-être pas aussi certaines qu'aujourd'hui. Il est vrai que les Sarrasins ne se sont pas cantonnés à cette commune mais qu'ils ont occupé une bonne partie du Beaujolais oriental, sur le premier pli calcaire bordant la vallée de l'Azergues.
    Il semble que les Sarrasins occupaient cette cavité comme abri, mais la présence de l'Homme  en ces lieux est certainement plus ancienne. Plus récemment, pendant la dernière guerre, les maquisards de la vallée de l'Azergues utilisèrent eux aussi cette cache.
    Cette grotte reste la plus connue du Beaujolais même si elle est devenue plus difficile à trouver.

DESCRIPTION :

    Malgré la végétation dense, son imposant porche d'entrée offre directement l'accès à une grande salle presque circulaire. Le plafond s'abaisse un peu sur la partie Est mais reste à une bonne hauteur. Sa composition fait penser à un "pouding" sorte de pierres liées dans un agglomérat de calcaire. Sur le pourtour des strates subhorizontales sont mises à nu et décalées, dépassant comme des balcons. Le sol est recouvert d'éboulis qui cachent la majeur partie du sol d'origine. Au nord de la salle, des trous de fouille sont visibles!
    La zone terminale laisse entrevoir une petite arrivée d'eau temporaire qui disparaît aussitôt sous les grosses dalles du planché. Une suite en étroiture impénétrable marque la fin.

BIBLIOGRAPHIE :

ANQUETIL D., BERTIN G. 1996 Spéléo-dossier, bulletin du comité Départemental de Spéléologie du Rhône n°27 p 104, 105.

 

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